



















RHAPSODY
Création collective
Amandine Sroussi, Grégory Barco, Eve Herszfeld, Suzanne Marrot, Bertrand Degrémont
sous le regard de Sebastien Amblard
demo rhapsody hd from Grégory Barco on Vimeo.
Saison 2018.
Un soir de tempête, pas bien loin de la ville. … Pas bien loin de cette société autoritaire et oppressive où il vaut mieux ne porter aucune étiquette si l’on veut pouvoir survivre…quelques individus se croisent, se rencontrent, un peu par hasard. Chacun fuit. Il y a la femme au foyer, devenue invisible aux yeux de son mari et de ses enfants, sans amour, pour qui la vie n’a pas de sens; il y a le femme libérée, celle qui danse et boit et rit à gorge déployée et qui, ce soir, se sauve du mariage qu’on a voulu lui imposer pour la faire rentrer dans le rang; il y a celle qui est en bas de l’échelle, différente, sans les mots; il y a l’homme amoureux, homosexuel, que la foule vient de lyncher . Et il y a le militaire collabo déserteur.
Au dehors, c’est le déluge. Plus rien ne sera comme avant. C’est la fin d’un monde et peut-être que tout peut redevenir possible.
C’est le radeau de la méduse. Le dernier souffle de ces estropiés qui cherchent une ultime fois à reprendre leur souffle avant que tout ne sombre.
Rhapsody, c’est le dernier instant.
Aucun de ces cinq là n’est à sa place à cause de la peur de l’autre, du pouvoir de l’autre, de la haine de l’autre, de l’envie d’être autre…
Le dérèglement du monde, c’est le dérèglement de ces cinq là.
Dehors, le chaos est en cours…Et c’est peut être la seule chose de normale.
Première le 25 janvier au Grand Théâtre de Calais.